Séance 5 - Conclusion

A noter à la fin de la séance 5.

Conclusion de la séance 5 – La poésie lyrique du XIXème siècle

Au XIXème siècle, nous constatons que les poètes mettent souvent en avant la nature (romantiques) afin de la comparer à la femme aimée ou pour y méditer et s'en servir de décor. Nous remarquons également que la femme aimée est surtout source de fascination, de rêve et de souffrance.

Le poète peut se sentir isolé au milieu d'une nature dont la beauté ne lui permet pas d'oublier ses peines de cœur (Lamartine « L'isolement ») ; il est parfois abandonné par la femme qui le délaisse et il se défend par la menace en inversant les rapports de force (Hugo « A la belle impérieuse ») ; il peut rire de sa propre naïveté quand il courrait les filles dans sa jeunesse, sans oublier de louer également la liberté, la nature et la beauté des femmes (Rimbaud « Roman » et « Sensations ») ; il observe son environnement et peut ainsi rendre hommage à des inconnues qu'il croise et qui lui rappellent ce qu'est un coup de foudre (Baudelaire « A une passante ») ; et enfin il n'est pas rare qu'il rêve de la relation idéale en chantant la femme parfaite (Verlaine « Mon rêve familier »).